Sentiment de blocage : où est cette fichue porte cachée pour changer ma vie ?!

— Mais pourquoi ça bloque comme ça ?

Il nous arrive souvent de nous prendre la tête avec une situation qui s’éternise pendant des mois, voire des années.

On se sent paralysé, comme figé sur notre chemin, incapable de voir une issue.

Pendant ce temps, la vie continue son cours, invariablement. Le fameux métro-boulot-dodo nous emporte dans sa spirale, on court dans tous les sens, les semaines défilent et soudain, on réalise qu’une nouvelle année touche déjà à sa fin alors qu’elle semblait à peine commencer.

Parfois, on parvient à lever la tête du guidon, à sortir la tête de l’eau pour reprendre notre souffle. Dans ces brefs moments de lucidité, on prend conscience que « quelque chose » ne tourne pas rond.

Que « quelque chose » stagne.

Cela me rappelle un vieux jeu vidéo : quand je voulais faire passer mon personnage par une porte mais que je n’étais pas exactement aligné, il continuait à courir sur place contre le mur jusqu’à ce que je le positionne parfaitement face à l’entrée.

C’était amusant de le voir s’agiter ainsi sans avancer.

Si quelqu’un nous observait dans nos moments de blocage, peut-être trouverait-il ça tout aussi comique.

Mais pour nous qui vivons cette course stérile, c’est loin d’être drôle !

On s’épuise à tous les niveaux : physiquement, émotionnellement, spirituellement…

Et mentalement, on se torture l’esprit, incapable de comprendre ce qui nous bloque, cherchant désespérément une issue.

Pourtant, la Vie nous propose toujours un chemin.

C’est ce que l’expérience m’a enseigné, tant dans mon parcours personnel que dans l’accompagnement d’autres personnes.

Il existe TOUJOURS un chemin.

Et souvent, ce n’est pas qu’on ne le voit pas, c’est qu’on NE VEUT PAS le voir.

Car ce chemin nous effraie, on sait que l’emprunter implique certaines conséquences et cette part de nous qui a peur, résiste !

Alors, comme on n’a pas envie d’aller dans cette direction, on se ment à soi-même et on s’empêche de voir ce chemin, cette porte.

C’est comme si, enfermé dans une pièce, vous fixiez obstinément un mur nu.

Vous vous persuadez qu’il n’y a pas d’issue.

Mais si vous vous retourniez, vous verriez peut-être une porte sur l’autre mur.

La peur de ce qui se cache derrière cette porte crée des œillères et restreint notre perspective.

En changeant de perspective, la solution pourrait apparaître.

Une part de nous sait qu’il existe d’autres angles de vue, d’autres chemins possibles.

C’est elle qui nous alerte quand quelque chose ne va pas, qui nous fait ressentir ce malaise lorsqu’on stagne.

Elle sait que nous pouvons continuer à avancer.

Cette situation me fait penser à la fable des deux loups.

C’est une ancienne histoire amérindienne qui parle d’un vieil homme enseignant une leçon de vie à son petit-fils. Il lui explique qu’il y a en chacun de nous une bataille entre deux loups :

Le premier loup représente la colère, la jalousie, l’ego, le mensonge, l’orgueil et la rancœur. Le second incarne l’amour, la paix, l’espoir, la bienveillance, l’humilité et la compassion.

Quand l’enfant demande lequel des deux loups gagne, le grand-père répond simplement : « Celui que tu nourris. »

Dans notre cas, le premier loup représente la peur de ce qu’il y a derrière la porte, le second, l’élan de la Vie, qui nous pousse à avancer et à devenir une meilleure version de nous-même.

Lequel choisirez-vous de nourrir ?

Voici comment faire en pratique.

Il s’agit de se reconnecter et de communiquer avec l’élan de la Vie.

En posant une intention de nous montrer la solution :

« Merci de me montrer ce que je ne vois pas »

ou bien

« Merci d’éclairer cet angle mort »

ou bien encore

« Merci de me montrer le chemin le plus élevé pour moi »

et restez à l’écoute, la Vie va vous répondre d’une manière ou d’une autre.

Une participante à l’un de mes ateliers en a fait l’expérience.

Trois jours après avoir posé cette intention partagée pendant la session, elle reçoit un coup de téléphone qui lui fait prendre conscience du schéma qu’elle reproduisait encore et encore.

Quelques semaines plus tard, la réponse est claire pour elle qu’elle doit changer d’environnement professionnel pour s’épanouir pleinement.

Et la Vie lui confirma par des signes qu’était sur le bon chemin.

La Vie est votre alliée, que vous le croyez ou non.

Elle est là pour vous guider.

Et comme dirait Neale Walsch : « Ne croyez pas un seul mot de ce que je vous dis, faites-en l’expérience. »

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