Mission de vie, mission d’incarnation, mission divine, raison d’être, mission d’âme …
Bref, y’a un truc que je suis sensé faire dans cette vie ?
C’est la question que j’ai commencé à vraiment me poser quelques mois après avoir déménagé en Nouvelle-Zélande.
Jusque-là, la question qui me taraudait c’était plutôt :
« Est-ce que je suis utile ? »
ou bien
« Est-ce que, ce que je fais, est utile ? »
Pour moi les projets informatique, ça visait à faciliter la vie des gens, à la simplifier, à leur faire gagner du temps mais en pratique c’était beaucoup de prises de tête, beaucoup de politique, de jeux de pouvoir, de discussions stériles … Que d’énergie perdue dans la forme au lieu de traiter le fond : faciliter la vie des gens !
Pas étonnant que j’ai plaqué une vie de cadre avec responsabilités en région parisienne pour partir à l’autre bout du monde.
Sauf que la solution n’était pas de fuir la situation problématique mais plutôt de me poser la bonne question !
Car une fois arrivé, là-bas, reprendre une vie similaire n’avait plus de sens.
Des projets informatiques ?
mais à quoi bon ?
y’a pas autre chose à faire ?
C’est à ce moment-là que j’ai décidé de mettre Conversations Avec Dieu dans ma vie, comme diffuseur du message. Je n’étais plus seulement lecteur mais aussi acteur.
Et c’est à ce moment-là aussi, qu’est arrivée cette notion de mission de vie.
Tiens, c’est quoi ça ?
Au début c’était quelque chose de très mental quand je lisais ça chez les autres : « C’est ma mission ! ».
A moitié choisie, à moitié donnée par un supérieur hiérarchique … ou bien assimilée à une vocation.
En fait, avec le recul, je trouvais que ça manquait de profondeur.
Mais je m’y suis accroché, j’aimais bien l’idée, le concept, qu’on me dise quoi faire et puis au moins j’arrêterai de me prendre la tête ! Finalement, toute ma vie professionnelle ça a été ça, on disait même qu’un consultant partait « en mission ».
C’était quand même la classe !
Bref !
Au fur et à mesure de mes lectures, ça prenait du sens, le concept s’affinait et en même temps j’étais tiraillé car l’approche de Conversations Avec Dieu, c’est de dire qu’il n’y a rien à faire.
Tout part de l’ ETRE et ensuite on crée la forme que l’on veut.
En soit, ça n’est pas incompatible mais ça me semblait incomplet vis-à-vis de ce que je pouvais lire à côté.
A force de me poser des questions là dessus, les réponses venaient, les bons articles, les bonnes vidéos, etc.
J’ai tenu un journal de ce cheminement et aujourd’hui avec le recul, je me rends compte d’une chose.
Une chose importante qui explique pourquoi le cheminement est important.
Qui explique pourquoi finalement, on n’a pas la réponse ultime tout de suite …
On ne reçoit que les réponses qu’on est capable de recevoir.
En fait le cheminement, ce n’est pas de trouver la réponse, c’est de se préparer à la recevoir, de se préparer à l’accepter, de se préparer à l’accueillir.
Et finalement, c’est sans fin …
Le cheminement continue encore et toujours avec toujours plus de questions et toujours plus de réponses …
Et là j’entends des soupirs de fatigue au fond de la salle …
Sauf que …
Sauf qu’à un moment, il y a un point de bascule.
Un point de l’espace-temps où les pièces du puzzle s’assemblent, les liens se font et on découvre la « Big Picture », la vision générale de la mission de vie.
Il manque encore beaucoup de pièces, il y a encore beaucoup de trous mais l’ensemble de l’oeuvre (de l’âme !) prend du sens et donne une direction.
Pour certains, il n’y aura besoin que de quelques pièces pour comprendre l’oeuvre tandis que pour d’autres, il en faudra peut-être beaucoup plus plus … peu importe au final.
Mais dans tous les cas, passer ce point de bascule, c’est donner une profondeur incroyable à sa mission, c’est remettre toute sa vie en perspective dans le cadre de cette mission et se rendre compte que tous les événements, toutes les difficultés, tous les challenges, toutes les compétences durement acquises vont dans le sens de cette mission et on comprend que tout est parfait …
Éclaireur
(pour en savoir plus sur mon cheminement, lire qui suis-je ?)
Bonjour, une amie m’a prêté « Conversations avec Dieu » pour répondre aux questions que je me posais et j’ai découvert l’essentiel : chaque humain est un représentant divin, de Dieu. Nous créons nos existences. Nous cheminons vers notre vérité.
La lecture de votre article, c’est me relire. Je transcris également « une sorte de journal ». Je touche du bout des doigts cette vérité. Il me manque peu de pièces du puzzle, ce n’est qu’une question de temps… pour que je passe le point de bascule, car je le sens.