Il y a quelque chose qui me dérange en ce moment quand on parle des violences faites aux femmes …
Je sais, je m’engage dans une voie polémique … mais bon, je tente quand même !
“Violences faites aux femmes”
C’est un sujet important, mais pourquoi réduire le sujet aux femmes seulement ?
et les enfants ?
et les personnes âgées ?
et les hommes ?
Oui il y a aussi des victimes “homme” des violences conjugales, certes deux tiers de moins mais elles existent.
Et cela reste un indicateur qui a ses limites puisque l’on parle souvent de décès mais pour ceux et celles qui survivent au quotidien à ces violences ? hommes, femmes, enfants, peu importe.
Et c’est sans compter les violences psychologiques, chantage, manipulation, cris, menaces, … bref l’intangible qui blesse, qui fait mal autrement.
Catégoriser, marquer une séparation dans ces violences est une erreur.
C’est mettre de côté une partie des personnes concernées, c’est renforcer leur isolement et les conforter dans l’idée qu’il n’y a pas de problème dans leur situation.
“Bah oui, au final ça ne concerne que les personnes dont on parle à la télé, pour les autres c’est normal.”
C’est donc renforcer cette normalité à laquelle elles sont désormais habituées.
Et si on rassemblait ?
Si on parlait de tout le monde qui rencontrent ces difficultés au sens large ?
Si on les aidait à voir plus clair, à avoir plus d’options, à avoir plus de choix ou à reprendre leur vie en main ?
Gardons à l’esprit que chacun a un libre-arbitre et que vous ne pouvez pas sauver quelqu’un qui ne veut pas être sauvé.
Vous pouvez apporter du soutien mais sans en faire VOTRE problème ni faire le chemin vers le changement à la place de l’autre.
Oui c’est dur à lire ou à entendre mais tant qu’un choix n’est pas fait par la personne, rien ne peut se passer.
C’est là où le développement personnel et/ou spirituel a son importance, il va aider la personne à guérir des blessures, à guérir des traumatismes qui font qu’aujourd’hui des situations de violence sont vécues.
Si on considère que chaque expérience permet à une personne de grandir, d’évoluer, il faut considérer que ces situations de violence sont là aussi pour ça.
Que cela fait partie du chemin de la personne qui en souffre pour qu’elle devienne ensuite une meilleure version d’elle-même.
Et surtout l’erreur à ne pas faire, c’est de vouloir changer la personne qui agit ou parle violemment. C’est à elle également de faire son chemin, de prendre une décision mais en aucun cas vous ne pourrez forcer cette décision.
La question c’est qui je veux être dans cette situation ?
On ne peut agir que ce sur quoi on a le contrôle, nous-mêmes.
C’est prendre la responsabilité de sa vie.
Éclaireur
(pour en savoir plus sur mon cheminement, lire qui suis-je ?)