Je finis très souvent mes articles avec un sourire, dans l’article lui-même et devant mon clavier !
Un sourire simple, bienveillant, un sourire à la Vie.
Alors, je sais, ces derniers temps, ce n’est pas simple.
On pourrait même dire que c’est difficile.
Et je ne parle même pas de l’actualité du monde, bien trop présente, comme un tourbillon émotionnel incessant.
Je parle de l’expérience de chacun.
Les vieux « démons » qui ressortent, les vieilles histoires, les vieilles émotions qui semblent se réveiller.
Souvent en provenance de phases de vie précédentes : ancienne relation, ancienne carrière, …
Avec parfois l’envie de retourner dans une ancienne vie, plus « facile », plus simple, sans prise de tête.
L’envie de revenir à un ancien métier, peu inspirant, peu gratifiant mais au moins le salaire tombait à la fin du mois, on se posait moins de questions, on avait moins peur …
La tentation est grande de faire un choix confortable, d’envoyer un CV et de revenir à du connu.
Et puis, une part de nous à l’intérieur nous fait savoir que ce chemin ne nous convient plus, ce n’est plus « nous », ce n’est plus notre vision de nous-mêmes, de notre vie.
Et on se remet à avancer un pas à la fois, sur ce chemin inconnu, à avancer tant bien que mal.
Sur ce chemin, pourtant, l’ancien nous rattrape.
De vieilles peurs, des émotions pourtant déjà travaillées, libérées et non ça revient encore !
Cela réveille le « pourquoi » du mental.
Pourquoi ça revient encore, bon sang !?
C’est le pourquoi du défi, du challenge, le pourquoi de la résistance à ce qui est.
Et il y a le pourquoi de l’opportunité.
C’est la même question mais posée depuis un autre « endroit ».
Le « pourquoi » du cœur, de l’âme.
Pourquoi cela m’arrive-t-il ?
Quel est le sens plus élevé de cette situation ?
Quelle est la raison d’être de ces événements ?
C’est une question d’ouverture au champ des possibles, une ouverture au prochain pas dans la direction où nous sommes attendus.
Pour avancer, il faut laisser les bagages derrière soi, il faut se défaire de cette ancienne version de nous-même.
Nous dés-identifier de notre passé, de nos blessures, de nos traumatismes.
Nous détacher de tout ce qui nous retient d’être nous-mêmes.
Nos peurs, nos angoisses, notre anxiété mais aussi toutes les stratégies mises en place pour continuer à fonctionner avec dans notre vie.
Les épines dans le pied (à lire aussi : Et si l’épine dans le pied avait un sens ?) ne nous appartiennent pas, elles ne font pas partie de nous.
Et les pansements ont vieilli, se décollent, se déchirent et deviennent inutiles, révélant « à nouveau » les blessures non guéries.
« Mince, c’est revenu ça ?! »
Non.
C’est toujours là, ça n’est jamais parti.
Nous avons juste nié leur existence.
Ou bien nous les avons acceptées comme normales dans nos vies.
Dans un cas, comme dans l’autre, c’est refuser de les voir pour ce qu’elles sont.
Des opportunités portées par une intention plus grande que nous de nous faire grandir.
Et si nous embrassions cette Intention avec un grand « I » ?
Accueillir ce qui est pour mieux le transformer.
Accueillir le fait d’être à un endroit et sortir du fantasme d’être ailleurs.
Si je suis là, ici et maintenant, c’est que l’Intention m’y a mené et que j’ai à faire l’expérience de cela pour devenir une meilleure version de moi-même.
Peut-être également pour accomplir ce que j’ai à accomplir.
Si je suis là pour diffuser de la lumière, c’est beaucoup plus utile de le faire dans les ténèbres qu’en plein soleil.
Donc on peut s’arrêter sur le fait qu’on n’aime pas les ténèbres et qu’on n’a pas envie d’être dedans, pourtant c’est le meilleur endroit où l’on puisse être pour justement pleinement exprimer qui nous sommes !
Le défi se transforme en opportunité simplement en changeant de perspective.
Une difficulté est une marche dans l’escalier de la Vie qui cherche à vous élever.
Même si vous ne voyez pas l’escalier.
Même si vous ne voyez pas où il mène.
Vous ne choisissez pas la direction du vent.
Vous ne choisissez pas le sens de la vague.
Parce que ce choix ne vous appartient pas.
Votre choix, c’est de sortir les voiles ou non.
C’est de ramer et surfer la vague ou non.
C’est d’utiliser tous les outils que vous connaissez déjà pour faire un pas sur votre chemin.
Pour libérer cette émotion qui vous pèse.
Pour retrouver une légèreté dans vos pensées.
Pour retrouver la sérénité intérieure.
Pour exprimer ce talent qui est le vôtre.
C’est revenir à cette pratique que vous avez mise de côté un temps.
Vous savez que ça marche, que c’est utile, que c’est prendre soin de vous.
Ne pas les utiliser c’est rester dans cette ancienne version de vous-même.
Les pratiquer ne serait-ce qu’un peu, c’est nourrir cette nouvelle version de vous-même.
La Vie vous invite à faire le choix le plus élevé.
Et vous êtes libre de répondre à cette invitation ou non.
Vous êtes libre de sourire à la Vie.
Éclaireur
(pour en savoir plus sur mon cheminement, lire qui suis-je ?)
Se donner le choix de sourire Jean-Philippe c’est un Très joli clin d’oeil à la vie et ce sourire nous pouvons nous l’offrir à bien des moments et l’offrir également aux autres .merci pour ce texte qui nous fait réfléchir comment avancer et comment changer notre vision sur notre vie et sur la vie..
Si souvent synchro avec l’ambiance du moment!!! C’est assez bluffant quand même 🙄🤣
Merci
Ouahhh c’est vraiment ce que je vis en ce moment : tirée constamment en arrière par mes vieux démons de la sécurité et la peur d’assumer mes choix. C’est douloureux et inconfortable.
Merci pour tes messages qui me font me sentir moins seule sur ce chemin.