Un temps pour « être » … avec vous !

Apparemment, mon article précédent sur le choix « faire » ou « être » a résonné pour beaucoup de personnes !

Tant mieux !

Parce que le reste de l’année pourrait bien nous réserver encore des surprises

Dans un sketch en vidéo d’une humoriste anglo-saxone, Julia Nolke, le personnage fait un voyage dans le temps depuis avril 2020 vers janvier 2020 pour se raconter à soi-même ce qui va se passer dans le monde …

Et la Julia de janvier 2020 parle au début des feux de forêt en Australie en janvier comme un événement majeur de l’année, ce qui fait bien rire la Julia du mois d’avril …

Et depuis, il s’en est encore passé des choses …

L’actualité est complètement délirante cette année, voire perverse (lire : L’information : une amie qui vous veut du bien !).

L’idée n’est pas de se laisser embarquer dans le tourbillon, mais, comme dit une amie, Sophie Guedj Mettey, dans une de ses canalisations, de se placer au-dessus de la mêlée, en quelque sorte.

D’observer ce qu’il se passe sans y dépenser de l’énergie inutilement.

J’ai déjà écrit plusieurs articles à ce sujet :

Un peu de « devoirs » pour la rentrée, c’est de saison :-).

Car attention, à participer au débat, on peut vite se retrouver à être « contre » quelque chose, à résister, à défendre et ainsi à donner de l’énergie à ce qu’on cherche à combattre.

Rappelez-vous, tout ce à quoi vous résistez, persiste.

Moi le premier, j’adore débattre mais je me suis rendu compte que c’est un piège énergétique, c’est une solution de facilité pour l’ego qui va nous faire croire qu’on est intelligent intellectuellement, parce qu’on sait des choses, parce qu’on argumente, etc.

Et la culture française adore ça, d’autant plus, on adore ne pas être d’accord parce qu’on peut débattre et on déteste être d’accord parce qu’on trouve ça ennuyeux :-).

Alors, oui, certaines personnes sont peut-être amenées à faire cela sur leur chemin de vie – résister, défendre, débattre – pour faire éclater des vérités et déclencher ainsi des chocs pour réveiller une partie de la population.

C’est leur rôle et il a son importance.

Je n’ai pas l’impression que ce soit le mien et si vous me suivez, je ne pense pas que ce soit le vôtre non plus (même si vous seul savez vraiment ce qui est vrai pour vous … ).

Mais alors, quel rôle ?

Une discussion et un long trajet en voiture la semaine dernière ont nourri cette idée d’être.

Un souvenir me revient à ce moment-là.

Nous étions trois personnes à table à un événement, je discutais avec l’une d’elle, la troisième écoutait.

Je me rappelle que je sentais super bien, extrêmement présent et calme.

Un moment passe, la conversation touche plus à moins à sa fin.

Et la troisième personne – silencieuse jusqu’ici – me dit presque du but en blanc qu’elle ne sait pas pourquoi mais qu’à côté de moi, elle se sent beaucoup plus sereine.

Je reviens dans le moment présent, les mains toujours sur le volant (ouf !).

Des connexions, des liens se font.

Un autre souvenir revient, de cet été.

Ma fille aînée en larmes dans sa chambre pour une histoire avec sa sœur.

Je m’assois à côté d’elle et j’attends … je suis.

Je suis juste là et je me concentre simplement sur mon état d’être.

Je ne me laisse pas embarquer par les pleurs comme ça peut arriver.

5 minutes passent, bientôt 10, mon mental s’agite.

Et puis le silence.

Elle s’est arrêtée d’elle-même et respire calmement désormais à côté de moi.

Retour au volant et prise de conscience.

Tout est là, dans l’état d’être.

Je vous la fais courte (promis j’essaie 🙂 ) mais quelque chose s’est posé en moi pendant ce trajet.

Je marche seul … ou pas

Et depuis une envie forte de m’isoler du monde extérieur, de fermer les portes et les fenêtres du phare.

Je peux toujours regarder à l’extérieur mais je ne subis plus les rafales de vent, les embruns, …

Juste besoin d’être centré, dans mon espace, le plus possible.

Comme si j’avais besoin de « travailler » cet état d’être pour le mettre au service.

Comme s’il allait falloir être bien présent pour maintenir un équilibre.

Si vous vous reconnaissez dans les expériences partagées ces derniers temps et si cet article vous parle également, peut-être que c’est votre rôle aussi en ce moment.

Pour ma part, ça va passer par de la méditation, sous différentes formes, voire même de l’hypnose humaniste (dite en ouverture de conscience) pour se connecter à plus grand que soi.

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