Fin de l’été, c’est la rentrée, l’énergie a changé ces derniers jours, vous avez probablement remarqué ?
« Bonne rentrée » par ci, « bonne rentrée » par là !
Les parents parlent des fournitures scolaires, ou bien de la reprise du travail, de l’entrée au collège ou au lycée de la grande, avec le stress pour les enfants et les parents …
Mais il y a quelque chose qui me dépasse.
Je me sens déconnecté de tout ça.
On marche déjà sur la tête avec un système qui veut nous mettre dans des cases ou sur des rails bien définis, bien pareils pour tout le monde et qui nous dit quoi faire mais en plus de cela, on intègre les enfants de plus en plus tôt dedans.
Faut avoir un bon dossier, faire bonne impression, avoir des bonnes notes pour que plus tard, les enfants soient bien conditionnés à avoir un CV attractif, pour faire bonne impression, avec des diplômes, …
Quitte à s’oublier soi-même.
Donc on nous apprend dès le plus jeune à être tourné vers l’extérieur, à nous préoccuper du regard des autres, à faire plaisir, à atteindre les objectifs qu’on nous donne sans (trop) poser de questions …
J’ai entendu cet après-midi une fille de 11 ans dire que sa maman lui avait dit qu’elle pourrait installer des jeux sur son nouveau téléphone si elle avait des notes au-dessus de 15 …
- Mais quand est-ce qu’on nous apprend à nous écouter nous-même ?
- A nous demander ce dont nous avons vraiment envie, à l’intérieur ?
- Quand est-ce qu’on se responsabilise et qu’on arrête de demander les réponses aux autres ?
- Qu’on arrête de croire que les autres savent mieux que nous ce qui est bon pour nous ?
Les gens font des burn-outs parce qu’ils sont à la poursuite d’objectifs et qu’ils n’écoutent même plus leur corps qui leur crie « STOP ».
Les gens prennent des anti-dépresseurs parce qu’on leur a dit que c’était normal d’avoir un boulot qui ne leur plaît pas.
Les gens sont perdus et trouvent leur vie vide de sens parce qu’ils ne savent plus reconnaître leurs désirs profonds.
On nous montre des cases et on nous dit qu’il faut être dedans sinon on ne sera pas heureux : le bon boulot, la maison, la voiture, le conjoint, …
Et si on essaie de faire différent (ou bien juste de penser différent), on nous agite le drapeau de la peur, c’est risqué, c’est dangereux, ça n’existe pas, vous n’aurez plus la sécurité de l’emploi ou les frais de santé remboursés, …
Tout est tout de suite très compliqué, on vous dit que ce n’est pas responsable, ou bien que c’est obligatoire, tous les prétextes sont bons pour vous maintenir dans la case.
Je l’ai vécu une première fois, en plaquant tout pour partir en Nouvelle-Zélande avec un bébé de 9 mois : « Comment tu vas faire pour pour trouver du travail ? pour la sécurité sociale du bébé ? pour la crèche ? et pour ta retraite ?«
Une deuxième fois quand je me suis rendu compte que l’informatique ce n’était plus mon truc, que je déprimais et que je ne savais pas quoi faire : « Mais et tes études ? ton diplôme ne servira plus à rien ? et comment tu vas trouver du travail ? mais tu sais pas quoi faire ?«
Un troisième fois quand je suis devenu nomade une première fois, pas de « chez moi », juste mon PC et un sac d’affaires : « Mais t’habites où en fait ? mais … et tes affaires t’en as fait quoi ? Vous pouvez nous envoyer un justificatif de domicile ?«
Au bout d’un moment, ça m’exaspère, je n’ai envie de dire qu’une seule chose : Vous pouvez me laisser vivre ma vie comme je veux bon sang ?!
Et puis maintenant, je laisse couler (enfin j’essaie … 😉 ).
J’arrête de me justifier.
Car j’ai compris.
A chaque fois que je suis sorti d’une case, j’ai grandi, je suis devenu une meilleure version de moi-même, plus épanouie, plus heureuse, plus consciente de moi-même, de mes envies, de mes aspirations, de qui je suis vraiment.
Partir en Nouvelle-Zélande, a été le déclencheur d’une prise de conscience que je n’étais pas du tout à ma place.
Me rendre compte qu’il fallait que je sorte de l’informatique, m’a obligé à m’ouvrir au monde des possibles, à repartir de zéro : qu’est-ce que je veux faire ?
Devenir nomade m’a aidé à me libérer de plein de peurs, et à m’a ouvert les portes vers une nouvelle version de moi-même que j’aime profondément.
A chaque fois, ce qui m’empêchaient de grandir, c’était une case dans laquelle j’étais prisonnier.
Mais ce n’était pas la faute des autres, de la société, ou du gouvernement, c’était MOI qui faisais le choix inconscient de rester prisonnier dans une case.
Et les cases, aujourd’hui, je les supporte de moins en moins je crois … 🙂
Je les supporte de moins en moins parce que j’en prends conscience de plus en plus !
Celles dans lesquelles je suis et celles dans lesquelles les autres sont.
Et du coup je pose des questions.
Poser des questions permet de délimiter la case dans laquelle la personne se trouve.
Les questions permettent de la voir !
- « Pourquoi faut-il que j’ai une voiture ? »
- « Pourquoi est-ce que tu ne peux pas changer de travail ? »
- « Pourquoi tu veux absolument ce diplôme ? »
- « Pourquoi tu restes dans cette relation ? »
Et je me suis rendu compte que souvent, prendre conscience de la case, ça ne faisait pas plaisir.
Oui, car tout simplement on prend conscience qu’on se piège soi-même.
Cela ne fait pas plaisir au mental, mais ça fait plaisir à l’âme qui, elle, est souvent en recherche de liberté !
Quand le mental est fort, il va bloquer le cheminement et renforcer la case.
La personne fronce les sourcils, commence à avoir mal à la tête, dit qu’elle comprend mais que ce n’est pas le moment, que pour l’instant ce n’est pas sa priorité ou bien que c’est une question utopique et qu’il faut rester réaliste, elle va argumenter encore et encore.
Mais quand l’âme veut vraiment que la personne se réveille, et qu’elle est prête, le mental finit par lâcher, et il y a prise de conscience, il y a libération, il y a compréhension et intégration : « Punaise, je ne m’étais jamais rendu compte de cela ».
Le nombre de fois où j’ai entendu cette phrase … !
La case devient visible, et quand on la voit, c’est plus facile d’en sortir même s’il y a toujours un choix à faire …
Donc si vous êtes bloqué aujourd’hui dans votre vie, cherchez la case dans laquelle vous êtes piégé.
Questionnez, questionnez, questionnez !
Rendez visible ce qui est invisible !
Prenez conscience de ce dont vous n’avez pas conscience !
Et si vous sentez que vous avez besoin d’aide pour vous poser les bonnes questions, je peux vous aider !
Voir également cet article :
Éclaireur
(pour en savoir plus sur mon cheminement, lire qui suis-je ?)
ouha !!! ,merci !
Laure 🙂
Ma solution personnelle toute récente : je me déplace dans mon village aux rues assez plates en… tricycle pour adulte rouge ❣️ C’est génial et je fais sourire tout le monde en passant avec mon casque…rouge❣️Chouette!!! De toute ma vie j’ai aimé être différente des autres ! Pourquoi un tricycle? Parce que je n’ai plus l’équilibre?
Rien à rajouter Jean-Philippe …Tu as TOUT dis et ton expérience de Vie est le plus Vivant et le plus Accompagnant/Inspirant des messages …;)
Gratitude également pour tes autres articles !
Haut les Cœurs vers les Présent(s) à venir !
Jean-Philippe